Le verdict dans le procès de Simone Gbagbo est enfin tombé. L’ancienne Première dame ivoirienne a été jugée à Abidjan pour son rôle dans les violences électorales de 2010-2011 dans le pays. Violences qui avaient fait à l’époque 3000 morts. Elle a été condamnée à 20 ans de prison pour complot contre l'autorité de l'Etat, participation à un mouvement insurrectionnel et troubles à l'ordre public.
En s’adressant paisiblement à ses jurés, Simone Gbagbo avait dit d’une phrase de conclusion au terme de ce procès : « Le monde entier vous regarde rendre la justice. » Une manière pour elle de souligner l’importance de la tâche des six jurés, mais aussi de jouer l’apaisement dans des plaidoiries durant lesquelles il fut beaucoup question de réconciliation nationale. Mais au moment de l’énoncé du verdict, son visage normalement si souriant, s’est quelque peu crispé et le regard est resté fixe. Il faut dire que les jurés ont eu la main lourde : 20 ans, c’est d’autant plus rude que l’avocat général, lors des réquisitoires de la semaine passée, n’avait demandé que 10 ans à l’encontre de Simone Gbagbo. C’est donc le double de la peine requise qui est infligé à l’ancienne Première dame de Côte d’Ivoire : 20 ans de prison et 10 ans de privation de ses droits civiques. Tout comme aux deux militaires, le vice-amiral Vagba Faussignaux et le chef de la Garde républicaine, le général Brunot Dogbo Blé. Le choc est rude, on peut le dire, pour Simone Gbagbo, après une délibération interminable qui aura duré de 15h à minuit, lundi soir. Signalons que Michel Gbagbo, le fils de Laurent Gbagbo, est lui condamné à cinq ans de prison, tout comme Aboudramane Sangaré, le compagnon de route politique du couple Gbagbo. Pascal Affi N’Guessan et Danièle Boni-Claverie, deux cadres de l’opposition actuelle ivoirienne, sont condamnés à des peines plus légères : 18 et 24 mois avec sursis. Les co-accusés abassourdis Quelque peu abasourdis par la lourdeur de certaines condamnations, c'est en entonnant l'hymne national que les co-accusés ont salué la sortie du président de la cour d'assises et de ses assesseurs. Pour Me Mathurin Dirabou, la condamnation à 20 ans d'emprisonnement à l'encontre de Simone Gbagbo dénote une justice ivoirienne qui n'est pas impartiale : « Dans la vie d’une personne, prendre 20 ans d’emprisonnement, ce n’est pas 20 jours. Et puis 20 ans, si ça repose sur des faits, sur des preuves, nous pouvons l’accepter. Ça a été fait à la tête du client. C’est une loterie. On a distribué des peines. Et si nos sommes abattus, ce n’est pas parce que ce sont des condamnations de 20 ans, c’est parce que le droit n’a pas été dit. » À l'inverse, Me Soungalo Coulbaly, représentant l'Etat de Côte d'Ivoire dans ce procès, se dit satisfait du verdict : « Je pense que c’est justifié, parce que Madame Gbagbo a été l’auteure intellectuelle de beaucoup d’exactions qui ont été commises en Côte d’Ivoire. C’est un verdict qui nous satisfait, parce qu’aujourd’hui, nous pensons que les victimes seront satisfaites de voir que l’on a réglé un problème de l’impunité en Côte d’Ivoire. » Dès la sortie du prétoire, les avocats de Simone Gbagbo et des co-accusés ont annoncé qu'ils se pourvoiraient en cassation. sources RFI
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Scandale en Israël. Ce mercredi 11 décembre 2013, une députée noire d'origine éthiopienne s'est vue refuser de donner son sang par la Croix-Rouge locale, au motif que le sang juif éthiopien serait « particulier ». Pnina Tamano-Shata crie au racisme. La classe politique dans son ensemble lui a apporté son soutien. Lorsque la députée Pnina Tamano-Shata vient donner son sang, dans une collecte organisée au sein du Parlement israélien, elle est reçue brutalement. « Nous n'acceptons pas le sang particulier des juifs éthiopien », lui explique un membre du Magen David Adom, l'équivalent israélien de la Croix-Rouge. Lisez le reste de l'article sur RFI, icihttp://www.rfi.fr/moyen-orient/20131212-israel-deputee-juive-trop-ethiopie-dons-sang-pnina-tamano-shata Le nouveau maire de New York, Bill de Blasio, a annoncé, jeudi 5 décembre, le retour de Bill Bratton à la tête du New York Police Department (NYPD). Lorsqu'il avait pris ce poste pour la première fois, en 1994, Bratton avait trouvé une ville à feu et à sang. En deux ans, il avait fait chuter la criminalité au point que la mégapole est désormais l'une des plus sûres du pays. M, le magazine du Monde,avait dressé son portrait le 22 novembre.
http://www.lemonde.fr/le-magazine/article/2013/11/22/le-flic-de-choc-qui-a-sauve-new-york_3517855_1616923.html Le ministère français des Affaires étrangères a confirmé ce samedi 2 novembre au soir la mort de Ghislaine Dupont et Claude Verlon, deux envoyés spéciaux de RFI au Mali. Cela s'est passé à Kidal, au nord du pays, non loin des montagnes où les islamistes d'Aqmi sont pris pour cibles par les militaires de l'opération Serval. Les deux reporters de RFI y ont été enlevés avant d'être vraisemblablement assassinés. RFI ce soir est en deuil. L'antenne a décidé de diffuser de la musique classique à la place de ses programmes habituels.
Selon plusieurs témoignages indirects recueillis à Kidal et Bamako, nos reporteurs Ghislaine Dupont et Claude Verlon ont été tués à environ quinze kilomètres à l'est de Kidal, sur la route qui mène à Tin-Essako. Selon nos informations, ils ont été tués peu après leur enlèvement. Nos confrères avaient été capturés à 13H00 TU à Kidal aujourd'hui par quatre ravisseurs qui étaient à bord d'un véhicule pick-up Toyota beige. Ils étaient devant le domicile d'Ambeiry Ag Ghissa, un membre du MNLA, qu'ils venaient d'interviewer. http://www.rfi.fr/afrique/5min/20131102-rfi-sous-le-choc-apres-assassinat-deux-envoyes-speciaux-mali-dupont-verlon http://www.rfi.fr/afrique/5min/.20131102-rfi-rend-hommage-ghislaine-dupont-claude-verlon-mali-kidal |
AuthorRFI Archives
March 2015
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