Le processus d’enregistrement des partis politiques à la direction des opérations électorales était entaché d’irrégularités. Ce qu’a reconnu l’un des conseillers électoraux, Néhémy Joseph. De 105 partis et groupements habilités à participer aux prochaines élections, la liste a été revue à la hausse avec au total 166 structures politiques agréés par le CEP.
Après réclamation effectuée, dans le délai légal, par des représentants de partis et groupements politiques non-agréés, auprès de la direction des Affaires Juridiques, suite à l’analyse des dossiers et après délibération en Conseil, le CEP a publié la liste intégrale des partis, le mardi 31 mars. "Jamais 192 partis politiques n’ont été inscrits en vue des compétitions électorales. Une erreur de la part du CEP s’était glissée", a admis Me Joseph confirmant que seulement 188 partis politiques et groupements s’étaient fait enregistrer et non 192 comme initialement annoncé. ''Le nom de certains partis a été affiché deux fois'', a justifié le représentant du secteur vaudou au CEP. Des 188 partis, 166 ont été agréés dans la liste définitive du conseil électoral provisoire et 22 formations politiques n’ont pas été habilitées à concourir. Parmi les partis politiques dont le cas a été reconsidéré figurent : MOCHRENAH, GREH, MNC, Parti Politik Peyizan, Asanm Nou Fo, AKAO, LAPEH, entre autres. Notons que Repons Peyizan la plateforme sous la bannière de laquelle Michel Martelly a été élu président en 2010 n’a pas été agréé malgré la contestation produite.
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Le Conseil Electoral Provisoire (CEP) n’a pas encore publié la liste électorale définitive devant habiliter les partis politiques à participer aux élections haïtiennes de 2015.
Cependant, le nombre de partis et groupements inscrits au CEP crée la surprise. Ils sont au moins 192 à manifester leurs intérêts à se lancer à la course électorale. D’ici le mardi 24 mars 2015, le CEP devra communiquer officiellement la liste définitive. Certaines personnes avisées crient déjà aux scandales. D’autres croient que ceci manifeste l’intérêt du peuple à se rendre aux élections et montrer clairement au pouvoir en place qu’il était temps de les organiser. En effet, depuis l’intronisation du président Michel Martelly au pouvoir, aucune élection n’a été organisé. Les différentes municipalités sont gérées par des agents exécutifs intérimaires, proches du pouvoir en place en lieu et place aux maires. Le pouvoir législatif en est également victime. Depuis le deuxième lundi du mois de janvier 2015, le parlement est quasiment vide. Il n y a plus de députés et uniquement 10 sénateurs sur 30. Ainsi donc, c’est la fièvre électorale en Haïti. On retrouve sur cette longue liste le Parti Lavalas, de l’ancien président Jean Bertrand Aristide, exclu des activités politiques haïtiennes depuis onze ans, à la suite du coup d’Etat de 2004, et qui veut reprendre le pouvoir. Le Parti Haïtien Tèt Kale (PHTK) du pouvoir en place, veut rester aux commandes et annonce sa participation aux élections à tous les niveaux. OPL, FUSION, MOCRENAH, GREH, CANAAN, MPH, LAVNI, AIMER HAITI sont entre autres sur la longue liste électorale. L’opposition radicale, divisée, qui voulait maintenir le suspense, s’est finalement inscrit à la dernière minute au CEP. Le MOPOD quasiment sectionné et affaibli est présent. Attendons pour voir maintenant, qui, des 192 partis inscrits, seront sur la liste définitive des partis qui auront droit à prendre part à ces élections. C’est effectivement lancé le processus électoral en Haïti, avec la publication du décret électoral dans le journal officiel le moniteur, et la convocation du peuple Haïtien à se rendre aux urnes.
Malgré les protestations de plusieurs partis politiques, on connait maintenant les dates des prochaines joutes électorales. Les dimanches 9 août, 25 octobre et 27 décembre 2015. Entre temps, plus d’une centaine de partis politique se sont déjà inscrits ou confirmés leurs participations aux prochaines joutes électorales. Si le premier tour des législatives est prévu pour le mois d’août 2015, les élections présidentielles restent les seules à attirer toute l’attention. L’attente est longue, en effet pour voir qui sera dans la course à la magistrature suprême de l’Etat. Un nouveau record peut une nouvelle fois être battu, beaucoup plus que les 54 candidats en 2005. Divers candidats sont déjà connus. De nouvelles têtes se pointent à l’horizon. Maryse Narcisse est désignée par Fanmi Lavalas. Elle reste quand même un poids lourd dans la balance vue l’électorat aristidien. Des entrepreneurs aux visages familiers depuis quelques mois veulent se lancer dans la course. Eric Jean Baptiste « Père Eternel Loto » et Mathias Pierre de la fondation ETRE Ayisyen sont les plus cités. D’autres candidats malheureux des dernières élections semblent vouloir réapparaitre. Jean Henry Céant, s’est officiellement déclaré candidat. Mirlande Manigat, serait aussi le choix de MOPOD. Jude Celestin, grand perdant de 2010 reviendrait sous une autre bannière qui ne serait pas INITE, également Charles Henry Baker. Des doutes persistent sur une potentielle candidature de Moise Jean Charles à la présidence, ou encore du fameux avocat André Michel. Le secteur évangélique veut, de son côté frapper fort. Pourtant, les discussions sur le choix du leur potentiel représentant semblent jusqu’à présent ne rien donner de concret. Il existe encore cette guerre froide entre différents leaders évangéliques qui veulent conquérir l’électorat protestant. Jean Reynold Eddy Bazin, du MOCHRENA veut se démarquer. Il lui faut donc être très vigilent et ne pas commettre les mêmes erreurs que Luc Mésadieu qui ne voulait pas s’allier avec Chavannes Jeune en 2005. Un autre choix s’avère donc nécessaire et peut tout chambarder. Des primaires entre le pasteur Chavannes Jeune et le pasteur André Muscadin, de Shalom. Si le secteur évangélique arrive à s’unir et trouver un candidat unique, les présidentielles de 2016 risquent de se pencher pour la première fois en leurs faveurs. En conseil des ministres, lundi 3 mars, le projet de décret électoral soumis par le CEP à l’exécutif a été validé par le chef de l’Etat. La publication du texte sera faite incessamment dans le journal officiel Le Moniteur, a annoncé le porte-parole de la présidence Lucien Jura.
Le décret loi électoral, outil crucial dans le cadre de la tenue des prochaines élections, contient au total 244 articles. Selon le porte-parole de la présidence, le texte est le fruit d’un large consensus entre le président Michel Martelly et les partis politiques signataires de l’accord de KINAM du 11 janvier 2015. Avant sa validation, le décret loi électoral a été l’objet de longues discussions entre les différents acteurs et d’analyse minutieuse par l’Exécutif, a révélé Lucien Jura qui parle de grand pas franchi vers l’organisation des élections cette année. A l’issue de ce conseil des ministres, les autorités ont décidé que les cartes d’identification nationale, qui sert aussi de carte électorale, demeurent valides. (sources HPN) En visite de courtoisie, ce lundi, chez les parents et amis des personnes victimes, dont certaines sont tuées par balles le 17 août à Petit-Goâve (Ouest), les deux avocats, opposants au régime en place, André Michel et Newton Louis St Juste ont été agressés par une quinzaine d’hommes armés.
Le coordonnateur de la commission de mobilisation pour libérer les prisonniers politiques au sein du MOPOD, Jean Pierre Richard Célissaint, qui a accompagné les deux juristes, a été victime, lui aussi, des actes d’agression. « C’est la population de Petit-Goâve qui nous a sauvé des agresseurs en nous cachant pendant plus de 40 minutes au Parquet de cette juridiction », a expliqué à HPN Me André Michel. Il a aussi précisé que la police a dû intervenir pour les porter secours car « les agresseurs ont été très furieux contre eux. » L’avocat André Michel a pointé du doigt le député de la circonscription de Petit-Goâve, Jacques Stevenson Thimoléon et le Premier ministre Laurent Salvador Lamothe d’être à la base des actes de fusillade [policière], dont plusieurs citoyens ont été victimes, dans la soirée du 17 au 18 août dernier. Lors de la commémoration de la fête patronale de la ville de Petit-Goâve, un festival musical déroulé sur la Place publique, le 17 août dans la soirée, a été tourné au vinaigre faisant des morts et des blessés par balles au cours d’une fusillade des agents de l’Unité départementale maintien d’ordre (Udmo) de la Police nationale, selon des témoins. L'ancien président haïtien Jean Claude Duvalier aurait demandé la restitution du terrain où loge l’hôpital public Médecins Sans Frontières de Drouillard, selon une source digne de confiance. Le bail du terrain prendrait fin en mai 2014 et il n'y aurait pas de renouvellement, selon les vœux de l'ancien président. Ce centre hospitalier, spécialisé dans les soins médicaux et chirurgicaux a une capacité d'accueil d'environ 200 lits, et desserve toute la communauté de Port-au-Prince, en particulier les habitants de Cite Soleil, victimes d’insécurité quotidienne. l’Hôpital reçoit gratuitement les accidentes de route, les brûlés, les victimes de violence sexuelle. Inauguré en juillet 2011, il a servi en une année, selon un bilan de 2012, 18500 patients et effectuée près de 6500 interventions chirurgicales. L'écrivain Dany Laferrière est le premier haitien à faire son entrée à l'Académie française. Il a été élu au premier tour jeudi, à Paris, par les membres de la célèbre institution. L'auteur de Comment faire l'amour avec un Nègre sans se fatiguer a été préféré à cinq autres candidats : Catherine Clément, Yves-Denis Delaporte, Arthur Pauly, Jean-Claude Perrier et Georges Tayar. Lisez le reste de l'article sur Radio-Canada Le porte-parole adjoint de la Police nationale d’Haïti (PNH), l’inspecteur Garry Desrosiers, a indiqué mardi, à Haiti Press Network que la police communiquera les mesures adoptées pour garantir un minimum de sécurité dans le pays, notamment à la capitale durant la période des fêtes de fin d’année, d’ici le 1er décembre prochain.
Joint au téléphone, l’inspecteur de police qui ne voulait, pas avant le 1er décembre, se prononcer sur la montée du climat d’insécurité à la capitale ces derniers jours, a fait savoir que l’institution policière travaille actuellement sur des stratégies visant à contrer les actions des bandits à l’approche des fêtes de fin d’année. Par ailleurs, de nombreuses personnes s’inquiètent déjà par rapport aux actes d’insécurité qui se multiplient à la capitale à l’approche de la période des festivités de fin d’année. Des malfrats en quête d’argent sont sur pied de guerre. Les gens ont peur d’aller à la banque et/ou de se rendre dans une maison de transfert pour recevoir un transfert d’un proche vivant à l’étranger. La peur s’intensifie d’aube en aube, de crépuscule en crépuscule. Rappelons qu’un professeur à l’université a été récemment abattu de sang-froid par des inconnus armés, après avoir effectué une transaction dans une banque de la capitale. La semaine écoulée, un pasteur a été enlevé puis assassiné. Hier encore, un jeune homme a été tué à Carrefour par des bandits armés qui tentaient de lui dépouiller d’une modique somme de 6 000 gourdes. Les cas non révélés dans la presse sont nombreux. Cependant, les auteurs de ces actes restent encore inconnus.
Suite à l’assassinat dans la localité de Las Petacas, dans la municipalité de Neyba, en République Dominicaine, de Jose Mendez Diaz et de Luja Encarnacion Diaz, un couple dominicain âgé de 70 ans, qui a entrainé une situation de violence ayant entrainé le décès d’un haïtien et une vague de rapatriement de nos compatriotes cherchant à quitter la République Dominicaine où leur vie étaient menacée ; le Major David Bazile, Ministre de l’Intérieur et des Collectivités Territoriales, accompagné de plusieurs membres de son cabinet, a rendu visite au Centre d'hébergement de l’Organisation Nationale pour l’Immigration (ONM) à Marin en Plaine, dimanche en fin d’après-midi pour s’enquérir des conditions d’hébergement des 244 réfugiés haïtiens qui ont fuit la République Dominicaine.
Ces haïtiens sont arrivés sans papiers, laissant derrière-eux, tout leurs biens, comptes en banque, emploi, commerces. Samedi 23 et dimanche 24 novembre, les réfugiés ont été logés et nourris au centre au Centre d’Hébergement de Marin, où ils ont reçu des kits alimentaires et sanitaires, ainsi que de l’argent leur permettant de regagner leurs familles en Haïti « Le Gouvernement va prendre en charge les réfugiés afin de leur permettre de regagner leur localité d’origine en Haïti » a déclaré le Ministre Bazile, qui s’est entretenu avec les réfugiés afin de mieux appréhender ce qu’ils ont vécu et les assurer du support du Gouvernement. Par ailleurs, le Ministre de l’Intérieur a effectué une visite d’évaluation au service haïtien de l’Immigration et de l’Émigration à Malpasse, dans le but de se renseigner sur les mouvements de populations, suite au drame de Neyba. Il a discuté avec Maxo Claudin, le Superviseur Général du service haïtien de l’Immigration, qui a donné des précisions indiquant avoir reçu du vendredi 22 au dimanche 24 novembre 2013, deux groupes d’haïtiens, soit au total 244 rapatriés, dont 111 hommes, 51 femmes et 82 enfants. Le Ministre en a profité pour échanger avec des rapatriés sur place et observer le processus d’enregistrement de leurs déclarations d’immigration. Le Ministre David Basile s’est également entretenu au local de la bibliothèque communautaire de Fond Parisien avec les autorités municipales, locales et des responsables d’organisme de défense des droits humains, travaillant à la frontière haitiano-dominicaine. Cette réunion s’est tenue autour des violences perpétrées à Neyba, qui auraient coûté la vie à plusieurs haïtiens, selon des propos rapporté [à ce moment là], par des haïtiens ayant fuit la région concernée. Au cours de cette rencontre le Ministre a échangé avec les responsables locaux pour faire un état de la situation et évaluer les premières réponses à apporter en termes de prises en charge précoces des réfugiés via la coordination de la Direction de la Protection Civile locale, la Direction des Affaires Politiques et des Droits Humains du MICT, ainsi que l’Office National de la Migration (ONM) qui a permis d’héberger les premiers groupes d’haïtiens affluant notamment par Malpasse. Le Ministre de l’Intérieur, au nom du Gouvernement Martelly-Lamothe, a condamné les attaques meurtrières commises par des citoyens dominicains à l’encontre de compatriotes haïtiens et à également affirmé que le Gouvernement en place prend l’engagement d’accompagner les familles des victimes afin d’obtenir justice pour ces frères et sœurs haïtiens. Il a par ailleurs exhorté les responsables locaux et les membres de la population réunis en la circonstance, à privilégier dans cette affaire, l’intelligence et la diplomatie afin d’éviter notamment des représailles de part et d’autres de la frontière entre les deux Républiques. Le Major David Bazile en a profité pour lancer un appel au calme et inviter les organisations de défense des droits de l’Homme à œuvrer auprès des autorités haïtiennes , en particulier du MICT, afin de calmer les concitoyens et concitoyennes indignés par cet incident regrettable survenu à Neyba. |
AuteurHPN Archives
April 2015
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