Le porte-parole adjoint de la Police nationale d’Haïti (PNH), l’inspecteur Garry Desrosiers, a indiqué mardi, à Haiti Press Network que la police communiquera les mesures adoptées pour garantir un minimum de sécurité dans le pays, notamment à la capitale durant la période des fêtes de fin d’année, d’ici le 1er décembre prochain.
Joint au téléphone, l’inspecteur de police qui ne voulait, pas avant le 1er décembre, se prononcer sur la montée du climat d’insécurité à la capitale ces derniers jours, a fait savoir que l’institution policière travaille actuellement sur des stratégies visant à contrer les actions des bandits à l’approche des fêtes de fin d’année. Par ailleurs, de nombreuses personnes s’inquiètent déjà par rapport aux actes d’insécurité qui se multiplient à la capitale à l’approche de la période des festivités de fin d’année. Des malfrats en quête d’argent sont sur pied de guerre. Les gens ont peur d’aller à la banque et/ou de se rendre dans une maison de transfert pour recevoir un transfert d’un proche vivant à l’étranger. La peur s’intensifie d’aube en aube, de crépuscule en crépuscule. Rappelons qu’un professeur à l’université a été récemment abattu de sang-froid par des inconnus armés, après avoir effectué une transaction dans une banque de la capitale. La semaine écoulée, un pasteur a été enlevé puis assassiné. Hier encore, un jeune homme a été tué à Carrefour par des bandits armés qui tentaient de lui dépouiller d’une modique somme de 6 000 gourdes. Les cas non révélés dans la presse sont nombreux. Cependant, les auteurs de ces actes restent encore inconnus.
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Suite à l’assassinat dans la localité de Las Petacas, dans la municipalité de Neyba, en République Dominicaine, de Jose Mendez Diaz et de Luja Encarnacion Diaz, un couple dominicain âgé de 70 ans, qui a entrainé une situation de violence ayant entrainé le décès d’un haïtien et une vague de rapatriement de nos compatriotes cherchant à quitter la République Dominicaine où leur vie étaient menacée ; le Major David Bazile, Ministre de l’Intérieur et des Collectivités Territoriales, accompagné de plusieurs membres de son cabinet, a rendu visite au Centre d'hébergement de l’Organisation Nationale pour l’Immigration (ONM) à Marin en Plaine, dimanche en fin d’après-midi pour s’enquérir des conditions d’hébergement des 244 réfugiés haïtiens qui ont fuit la République Dominicaine.
Ces haïtiens sont arrivés sans papiers, laissant derrière-eux, tout leurs biens, comptes en banque, emploi, commerces. Samedi 23 et dimanche 24 novembre, les réfugiés ont été logés et nourris au centre au Centre d’Hébergement de Marin, où ils ont reçu des kits alimentaires et sanitaires, ainsi que de l’argent leur permettant de regagner leurs familles en Haïti « Le Gouvernement va prendre en charge les réfugiés afin de leur permettre de regagner leur localité d’origine en Haïti » a déclaré le Ministre Bazile, qui s’est entretenu avec les réfugiés afin de mieux appréhender ce qu’ils ont vécu et les assurer du support du Gouvernement. Par ailleurs, le Ministre de l’Intérieur a effectué une visite d’évaluation au service haïtien de l’Immigration et de l’Émigration à Malpasse, dans le but de se renseigner sur les mouvements de populations, suite au drame de Neyba. Il a discuté avec Maxo Claudin, le Superviseur Général du service haïtien de l’Immigration, qui a donné des précisions indiquant avoir reçu du vendredi 22 au dimanche 24 novembre 2013, deux groupes d’haïtiens, soit au total 244 rapatriés, dont 111 hommes, 51 femmes et 82 enfants. Le Ministre en a profité pour échanger avec des rapatriés sur place et observer le processus d’enregistrement de leurs déclarations d’immigration. Le Ministre David Basile s’est également entretenu au local de la bibliothèque communautaire de Fond Parisien avec les autorités municipales, locales et des responsables d’organisme de défense des droits humains, travaillant à la frontière haitiano-dominicaine. Cette réunion s’est tenue autour des violences perpétrées à Neyba, qui auraient coûté la vie à plusieurs haïtiens, selon des propos rapporté [à ce moment là], par des haïtiens ayant fuit la région concernée. Au cours de cette rencontre le Ministre a échangé avec les responsables locaux pour faire un état de la situation et évaluer les premières réponses à apporter en termes de prises en charge précoces des réfugiés via la coordination de la Direction de la Protection Civile locale, la Direction des Affaires Politiques et des Droits Humains du MICT, ainsi que l’Office National de la Migration (ONM) qui a permis d’héberger les premiers groupes d’haïtiens affluant notamment par Malpasse. Le Ministre de l’Intérieur, au nom du Gouvernement Martelly-Lamothe, a condamné les attaques meurtrières commises par des citoyens dominicains à l’encontre de compatriotes haïtiens et à également affirmé que le Gouvernement en place prend l’engagement d’accompagner les familles des victimes afin d’obtenir justice pour ces frères et sœurs haïtiens. Il a par ailleurs exhorté les responsables locaux et les membres de la population réunis en la circonstance, à privilégier dans cette affaire, l’intelligence et la diplomatie afin d’éviter notamment des représailles de part et d’autres de la frontière entre les deux Républiques. Le Major David Bazile en a profité pour lancer un appel au calme et inviter les organisations de défense des droits de l’Homme à œuvrer auprès des autorités haïtiennes , en particulier du MICT, afin de calmer les concitoyens et concitoyennes indignés par cet incident regrettable survenu à Neyba. Le ciné Triomphe, situé au Champ-de-mars, ouvrira ses portes en février 2014 après plus d'une dizaine d’années de fermeture, a appris HPN dans un document de l’UCLBP (Unité de construction et de logement des bâtiments publics) publié le 13 novembre 2013.
Les travaux de réhabilitation du ciné Triomphe, qui avait vu le chanteur français Charles Aznavour dans un concert, devraient achever d'ici février 2014. Selon l’UCLBP, les travaux sont déjà avancés à plus de 60%. Dans ce même document, on apprend que les travaux de démarrage pour le Rex Théâtre débuteront en janvier 2014. Une enquête réalisée auprès de personnes travaillant dans la commune de Pétion-Ville révèle que 84% d’entre elles disent avoir obtenu leur emploi actuel par le biais d’une connaissance, leur curriculum vitae n’ayant joué à ce sujet qu’un rôle secondaire.
« Nous avons cherché à évaluer précisément l’importance du curriculum vitae dans l’obtention d’un emploi en Haïti », explique Cacoq Junot, docteur en mathématique qui, avec son collègue Junot Michel, lui aussi docteur en marhématique, et Bourdeau Claude, licencié en informatique, a effectué l’enquête auprès de 56 personnes dans la commune de Pétion-Ville. Les trois chercheurs ont essayé de quantifier l’importance d’un CV sur une échelle de 0 à 10. Les résultats parlent d’eux-mêmes : seulement 14% des sondés affirment avoir obtenu leur emploi actuel grâce à leur CV, déposé directement ou via Internet. L’échantillon était constitué de personnes âgées de 20 à 40 ans qui ont rempli un formulaire contenant 12 questions correspondant à 12 variables (sexe, état civil, études, etc.). 44 garçons et 12 filles constituaient l’échantillon, dont l’âge moyen est de 30 ans. Si les CV déposés contenaient en moyenne trois pages, certains en ont distribué jusqu’à 72… La majorité des sondés sont des licenciés ou des universitaires. « Nous avons découvert que le moyen le plus sûr pour trouver un emploi est, à 84%, la référence personnelle tandis que ce taux n’est que de 2% par Internet et de 14% avec un CV », lit-on dans le document titré « Le CV est-il vraiment important pour le marché du travail en Haïti ?» L’étude montre également que les demandeurs d’emploi qui font confiance au CV dépensent en moyenne 315 gourdes par année, souvent sans aucun succès. On constate aussi que des personnes ont déposé 72 CV de 5 pages, chaque page imprimée leur coûtant 25 gourdes… Les chercheurs affirment même que certains demandeurs d’emploi dépensent jusqu’à 9 000 gourdes en CV ! « En se basant sur les 56 personnes enquêtées dans la commune de Pétion-Ville, nous avons l’impression que le CV a une très faible importance dans l’obtention d’un emploi en Haïti, disent les chercheurs. Les personnes qui ont une référence personnelle ont beaucoup plus de chance d’obtenir un emploi. Mais nous conseillons aux employeurs d’embaucher les personnes qualifiées, car dans les études à venir, nous aurons pour devoir de démontrer que cette façon de choisir rend plus efficaces les entreprises. » Les trois chercheurs ambitionnent d’étendre leur étude à l’ensemble du pays. « Nous avons commencé par le marché de l’emploi à Pétion-Ville pour une question de proximité, explique Cacoq Junot. En faisant connaître notre enquête au grand public, nous espérons susciter l’intérêt des décideurs, ce qui nous permettrait d’étendre notre action à d’autres régions du pays. Cela pourrait faciliter la recherche d’emploi de plusieurs, qui perdront ainsi moins de temps, d’énergie et d’argent ! » http://nancyroc.com/component/k2/item/1704-le-cv-est-il-vraiment-utile-en-haiti.html Sexualité: les Haitiens ont un penis de 16,01 cm, supérieur aux Dominicains et aux Américains11/8/2013 Selon une étude menée par le professeur Richard Lynn, de Uslter University en Irlande du Nord, sur la taille des pénis [en érection] par pays, la taille moyenne du pénis d’un Haïtien est de 16.01 cm, tandis que la taille pour les Dominicains est à 15.99 cm, les Canadiens à 13.92cm, les Français à 13.53cm, et les Américains à 12.90 cm, a appris HPN.
Les Congolais dominent ce classement avec un pénis de 17.93 cm, suivis par les Equatoriens à 17.77 cm et les Ghanéens à 17.31 cm. En bas de la liste, on retrouve la Corée du Nord et la Corée du Sud avec un pénis de 9.66 cm. A rappeler que cette étude réalisée dans près de 113 pays a été publiée pour la première fois au cours de l’année 2012 sur le site web « Personality and Individual Differences » http://www.hpnhaiti.com/site/index.php/societe/10934-sexualite-les-haitiens-ont-un-penis-de-1601-cm-superieur-aux-dominicains-et-aux-americains Dans une note qui nous est parvenue aujourd'hui.
Le Représentant du Secrétaire Général des Nations Unies en Haiti et les membres de la communauté internationale, dont les ambassadeurs du Brésil, du Canada, l’Union Européenne, la France, l’Organisation des Etats Américains, l’Espagne et les Etats-Unis d’Amérique accrédités en Haiti lancent un appel aux acteurs politiques haïtiens de continuer le processus du dialogue entamé le 14 octobre 2013, entre l’Exécutif et le Législatif en vue de parvenir à des solutions pour pallier aux problèmes politiques auxquelles font face le pays. Seul un accord peut permettre le bon fonctionnement des institutions, en vue de conduire à des élections, qui sont des conditions nécessaires pour le renforcement de la bonne gouvernance et la création d’un développement économique au bénéfice du peuple haïtien. Des milliers de personnes sont dans les rues, et dévalent les pentes de l'autoroute de Delmas pour manifester contre le gouvernement. Partis des quartiers populaires situés au bas de la ville, les manifestants antigouvernentaux entendent se rendre à Pétion-ville. Ce sera une grande première depuis le début de ces mouvements de contestation.
Cette nouvelle manifestation est convoquée par plusieurs organisations politiques de l'opposition qui réclament le départ du président Michel Martelly. « Ces ministres doivent partir ! ».
C’est la position du sénateur François Annick Joseph qui a fait la lecture, ce mardi 4 novembre 2013, des différents motifs ayant conduit à l’interpellation, au sénat de la république, de Jean Renel Sanon (ministre de la justice), David Bazile (ministre de l’intérieur) et Pierre-Richard Casimir (ministre des affaires étrangères). Ces ministres devraient servir de « victimes expiatoires », au « gouvernement tout entier », a poursuivi le sénateur de l’Artibonite, François Annick Joseph, toujours pendant la lecture des griefs. Le parlementaire reste convaincu que « le pays s’engouffre dans des crises inutiles », initiées par les actuels dirigeants, chargés de la gestion de la nation et considérés comme de mauvais gestionnaires de la chose publique. Parmi les reproches aux ministres interpellés, il est question d’une « justice qui terrorise les opposants politiques », tout en « laissant libre cours aux repris de justice », à « des arrestations illégales » et à une « chasse à l’homme » contre tous ceux qui s’opposent au gouvernement. Dans le cas du ministre de l’intérieur et des collectivités territoriales (Mict), les sénateurs font état d’« un ministère absent » qui « démantibule » les principales forces des collectivités territoriales. Il est aussi retenu un manque de transparence dans l’utilisation et la gestion des fonds communaux, ainsi que dans les activités que le ministre avait en perspective en termes de stratégies d’encadrement des collectivités territoriales. Dans le cas de Pierre-Richard Casimir, c’est « un ministre des affaires étrangères qui a refusé d’obtempérer à des convocations du parlement » et qui a « refusé de rendre compte » sur des affaires liant Haïti à d’autres pays. Parmi les 16 sénateurs, qui ont paraphé la lettre d’interpellation, figurent des proches de Michel Martelly, à l’image des sénateurs Wenceslas Lambert (Sud-Est) et Lucas Sainvil (Nord-Ouest). Les 16 sénateurs seraient disposés à renvoyer les ministres par un vote de censure, même quand des rumeurs parlent de manœuvres de la présidence pour empêcher un tel vote. http://nancyroc.com/component/k2/item/1533-haiti-senat-seance-en-cours-d-interpellation-de-3-ministres.html |
AuteurHPN Archives
April 2015
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