La route nationale n°7 est coupée par une barricade depuis six heures locales (10:00 gmt), ce mercredi matin 23 octobre 2013, à la hauteur du sous-commissariat de Duchity (Grande Anse), constate AlterPresse.
Les manifestants réclament le règlement, par la société dominicaine de construction Estrella - en charge de travaux sur la nationale -, des indemnités promises après la destruction d’une vingtaine de maisons pour libérer le trajet prévu pour le chantier. Selon Philippe, l’un des manifestants, la manifestation aurait été organisée par Frédéric Chéron, ancien député de la zone (élu en 1990). Aucun affrontement ni violence ne sont à signaler, sous le contrôle détendu d’agents de la Police nationale d’Haïti (Pnh) et des Nations unies. A 13 heures locales (17:00 gmt), les manifestants attendaient la visite d’un délégué départemental connu sous le nom de Norman, qui devrait, selon eux, apporter la garantie par l’Exécutif que les indemnités seront effectivement versées. Ces indemnités varieraient entre 150,000.00 à 400 mille gourdes haïtiennes (US$ 1.00 = 44.99 gourdes ; 1 euro = 62.00 gourdes aujourd’hui), dépendant de la taille des maisons détruites. [cl gp apr 23/10/2013 13:00] [AlterPresse]
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Qu'est ce qui s'est passé le mercredi 8 mai 2013?
Souvenez-vous de l'euphorie populaire qui accompagna l'ancien président Jean Bertrand Aristide au parquet. Après avoir répondu, pendant environ deux heures, aux questions du magistrat instructeur, Yvickel Dabrésil, l’ex-président lavalas, Jean Bertrand Aristide, a parcouru plusieurs rues de la capitale, en cortège, pour se rendre en sa résidence, à Tabarre. Ce mercredi 23 octobre 2013, le peuple haïtien, pour une seconde fois descend au bicentenaire et gifle le pouvoir en place. Les autorités de l'Etat ne doivent pas avoir une mémoire courte. En quelques mois, deux grandes manifestations populaires pour contrer une décision de justice. Messieurs! Un peu d'intelligence. Pour oublier l'histoire du complot d'assassinat du journaliste Jean Monard Metellus, le pouvoir vient de jouer la carte André Michel. En pleine Ligue des Champions électorale le jeu se fait à plusieurs joueurs. Le juge Jean Serge Joseph est déjà hors-jeu. Entre temps, l’arrière gauche Arnel Belizaire essaie de revenir sur le terrain après le tacle sévère d'octobre 2011.
MOPOD (désir ardent de monter sur le terrain) cri au désastre! Ils sont fous ces leaders de l'opposition qui prétendre pouvoir marquer un but et expulser le maître a jouer de l’équipe ayant le ballon. Ils sont les malchanceux de tous les coups. Le championnat s'annonce...intéressement nullement bénéfique pour le pauvre peuple spectateur de la cupidité machiavélique de ses dirigeants assoiffés de pouvoir et de " qui est le plus grand chef". Les grands matent les plus petits. Les forts montrent leurs poings aux plus faibles. Si on ne peut nullement se battre, il faut donc trouver refuge dans un coin reculé des mornes d'Haiti ou se résigner a partir. Qui frappe qui? Qui répond a qui? A qui parle-t-on donc ici? |
AuteursJethro Joseph SEREME Archives
March 2018
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