Si le président Michel Martelly a réussi un coup de maître durant son mandat, il s’agit inévitablement de la réouverture du ciné Triomphe, salle de théâtre et de cinéma qui, fièrement redonne vie au Champ de Mars, qui fut un lieu de rendez vous incontournable dans le passé. Le président, savait-il que la fin de son mandat allait être truffé d’inédits, de scenes de théâtre qui dépassent toutes les imaginations hollywoodiennes? Sans compter les scènes dramatiques vécues par certains ministres de son gouvernement, l’un gifflé par des proches du pouvoir puis démis de ses fonctions, un autre, humilié par le chef l’Etat même à plusieurs reprises qui a fini par démissioner, c’est au tour de la plateforme VERITE de monter sur scène. Le 19 juin 2015, le Conseil Électoral Provisoire (CEP) a décidé de retirer de la liste de candidats à la Présidence le candidat et ami de l’ex-président René Préval, Jacky Lumarque qui se présentait sous la bannière du Parti « VERITE » en depit du fait qu'il ait gagné sa contestation devant le Bureau du Contentieux Électoral National. VERITE répond avec force Le directoire a donc décidé de passer aux actes et le candidat Lumarque a été demander de l’aide dans tous les coins du monde afin d’etre reintéger dans la course électorale. Lumarque avait eu gain de cause devant les Bureaux de contentieux électoraux départemental (Bced) et national (Bcen). Depuis son éjection par le Cep le 19 juin 2015, il n’a pas cessé de réclamer sa place dans la liste des candidats à la présidentielle du 25 octobre. NADA Coup de théâtre, la plateforme politique VERITE, annonça son retrait du processus électoral et le refus total de participer au deuxième tour du scrutin avec ce CEP, qualifiant l’opération du 9 aout de tous les maux du monde. Si le directoire de la Plateforme se retire, les candidats de VERITE, eux, s’étonnent grandement de cette décision. Caleb Desramaux, candidat à la deputation de la commune de Tabarre crie au scandal. Il affirme vouloir participer au second tour puisqu’il est en ballotage favorable. Il n’est pas le seul candidat VERITE à vouloir faire le chemin opposé aux directives de la plateforme. Antonio CHERAMI, le fameux Don Kato, candidat au Sénat pour le département de l’Ouest, déclare respecter les decisions du parti, quoiqu’il exige aussi le respect du vote des électeurs. René PREVAL grand maître en re - virement Certains analystes avisés voient en cette décision de la plateforme VERITE un ultime pion pour exiger la reintegration de Jacky LUMARQUE. Il semble qu’elle a menti sur ses véritables intentions, car elle prétend ne plus vouloir aller aux élections avec ce CEP, pour pousser les membres de la dite institution à agir en consequence. VERITE est bien placé d’après les résultats partielles, avec presque la majorité de ses candidats au deuxième tour. Ainsi, abandonner la course est automatiquement la rendre désuète et sans intéret. N’est-ce pas René PREVAL, l’homme à tout faire de VERITE? L’ex-double fois president de la république, un maniac de la politicaillerie haitienne, qui après ces deux mandats, continue de vivre librement dans son pays et pense bien y revenir. Pour ajouter beaucoup plus d’intrigues à ce malheureux film, d’autres candidats de VERITE ont signé un accord de la honte avec le directoire de cette plateforme pour pouvoir poursuivre cette aventure avec issue incertaine. Va-t-on réellement réintégrer Jacky Lumarque? Personne ne sait. Pourtant ce que tout le monde sait et ne dit pas, c’est que dans le noir, certaines personnes qui ont leurs propres intérets dans le pays peuvent exiger que le CEP fournisse des explications sur le rejets de certaines candidatures à la présidence. La plateforme vérité, nous a-t-elle menti sur ses véritables motivations ? La réponse est oui. Michel Martelly veut il vraiment des élections ? J’évite de répondre, le président aime trop improviser. Y aura-t-il des élections le 25 octobre prochain ? Attendons la fin du film, et le génerique internationnal nous en dira beaucoup plus que nous aurons cru voir.
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Si Autrefois, des termes comme sérieux, pieux, tèt mare servait à designer un protestant ou un chrétien, mais aujourd’hui le terme ‘’Coquin ‘’ conviendrait mieux, au vu de la dernière prestation que certains membres de ce secteur nous a malheureusement gratifié.
Si la bible avait prédit qu’aux derniers jours les hommes seront avares, orgueilleux, hautin, passionnés de l’argent, les soient-disant pasteurs qui se sont portés candidats pour les présidentielles de 2016, au nom du secteur protestant en sont l’exemple parfait à cette prédiction. En premier lieu, il convient de voir comment ces derniers, sans aucun scrupule n’ont pas hésité à contester l’élection du journaliste Senior Clarens RENOIS comme seul candidat habilité à représenter le secteur protestant, secteur divisé, qui n’est pas un parti politique, (ne riez pas, ce n’est pas une blague). Ils sont devenus la risée de toute une société, en essayant d’évincer le candidat Renois, en vue de désigner comme nouveau représentant du secteur protestant, l’ancien gestionnaire de la MEBSH, double fois perdants des présidentielles de 2006 et de 2010, le pasteur Chavannes JEUNES. Une initiative farfelue et corrompue La mauvaise idée de trouver un candidat unique pour le secteur protestant, ce qui étonne plus d’un, a fini par mettre au grand jour les mauvaises habitudes et la senteur macabre de cette coalition. Sur quelle base ces pasteurs se sont permis de se réunir comme candidat à la présidence du secteur protestant ? N’était-ce pas un simulacre pour tenter de ternir la réputation du jeune politicien Clarens RENOIS qui n’a pas mis du temps à les dépasser ? En effet, le candidat Renois, ne dirige aucune assemblée, n’a pas de fidèles qui le suivent, qui donc, ne fait nullement parti de ce clan restreint des hommes qui se réclament détenteurs de révélations divines qu’ils sont les seuls à pourvoir changer ce pays. Certains cynique ont même ironisé l’initiative en conseillant aux autres secteurs de la société, les vodouisants, musiciens, les cordonniers, chauffeur de Tap-tap et autres de s’unir pour trouver un candidat unique qui partage les même sensibilités qu’eux. Un secteur hypocrite Ceux qui ne connaissent pas les coalitions de pasteurs comprennent mieux maintenant pourquoi d’autres groupes de la société parlent de secteur de génie de la magouille. Pour mieux comprendre ces personnages controversés, il suffit de lire l’un des textes de Guy Ferolus, Haïti et la Folie de Dieu. Ce dernier qui, semble-t-il, connait très bien ces représentants de l’église n’a pas eu du mal à les décrire. Si certains des pasteurs sont vraiment des hommes de Dieu, d’autres sont des figures historiques de l’opération pick pocket que connait Haïti depuis des années à travers le business de Dieu. Ils culminent tous les records. Ils sont les seuls dirigeants à la tête de nombreuses églises à travers des missions où la démocratie et le sens de communauté n’existe pas. Les membres des assemblées contribuent grandement en argent pour permettre uniquement aux enfants du leader principal de continuer ses études à l’étranger, pendant que les familles des autres leaders de ces mêmes assemblées croupissent dans la crasse. Ces leaders à la tête de la radio Lumière, une station de radio qui ramasse depuis des années de l’argent afin de créer une chaine de télévision pour la communauté protestante. Un projet qui a mis du temps à voir le jour après des années de grosses campagnes de ramassage d’adoquin dans tout le pays, sans compter les nombreux dons faits par des institutions étrangères. Beaucoup de fidèles se sont mis à contribuer à « Compagnon de ministère ». Mais cette télévision Lumière n’est que l’ombre d’elle-même aujourd’hui. Rappelons pour la petite histoire que cette même radio Lumière était un fervent supporteur du dictateur François Duvalier dans les années 1950, avant de retourner sa veste contre le fils du dictateur alors au pouvoir au milieu des années 1980. Le candidat Renois, aurait dû voir arriver ce coup. Comment un si jeune fidèle ose défier de grands pasteurs, longtemps vénéré dans ce pays ? La honte n’était-elle pas trop grande quand, dans les médias, on ne parlait que de la victoire de la jeunesse sur les vieux rats du secteur. Il fallait donc reclasser Mr Renois, et montrer qu’il n’avait pas sa place. Le Pasteur Chavannes a réagi. Le réflexe de la honte Fort de ce constat accablant, c’est sûr que certains haïtiens ont perdu toute capacité d’avoir honte et continue de s’enliser dans la boue. Il faut surtout reprocher au jeune Clarens Renois sa naïveté, car ces pasteurs qui ont abandonné le peuple de Dieu sont prêts à tout. L’argent ne leur suffit pas, il leur faut le pouvoir. D’un claquement de doigt, le royaume des chrétiens est vite transféré sur la terre. Le pouvoir que Dieu leur a donné pour libérer les captifs, chasser les démons n’est pas assez rentable. Alléluia ! Peut-on encore faire confiance à ces perdants orgueilleux ? Le nouveau représentant du secteur protestant aurait-il un meilleur projet pour le pays qui lui permettrait d’être mieux classé cette fois-ci après deux échecs? Attendons de voir ce que ce spectacle honteux accouchera, si réellement tout le secteur protestant a fait choix de Chavannes Jeunes, ou si, dans les jours qui viennent, d’autres pasteurs ne désigneront pas un autre pour le secteur. Après tout, ce n’est qu’une question de bénéfice personnel. La presse haïtienne est en deuil. La mort de deux journalistes dans l’accident de ce dimanche 30 août 2015, à Merger ajoute la longue liste des disparus de la circulation en Haïti. Johnson Baptiste, journaliste du quotidien Le Nouvelliste, et Jefferson Michel Casséus de la Télévision Nationale d’Haïti sont victime du cruel destin réservé à tout ce qui, pour une raison ou une autre, vivant dans ce pays, doit laisser sa maison et prendre les rues pour une quelconque activité. Cette double perte dans la famille haitienne vient relancer le débat sur la condition sécuritaire sur nos route et l’état de nos services hospitalier. Johnson est mort sur le champs, et Jefferson lui, en manque de soin au sein même de l’hopital universitaire d’Haïti (Hopital Général). Et c’est bien dommage d’entendre, certaines mauvaises langues, accusés nos amis d’une quelconque maladresse, sur la route, qui, selon eux serait la cause de l’accident. Indignation. Mais à bien analyser, il faut se rendre compte que les deux journalistes n’ont pas été tués au moment de l’accident. C’était prémédité. L’Etat Haitien est coupable, comme toujours dans les nombreux accidents de la circulation. Absence total de l’Etat Sur la route nationale #2, la localité de Merger se situe entre Mariani et la cité de Gressier (zone station de police). Gressier se situe à une quinzaine de minutes de la ville de Léogane. Toute cette longue zone, située au bord de la mer et très visitée pour ses plages n’a aucune struture devant répondre rapidement en cas d’urgence. En cas de feu, les pompiers arrivent de Port-au-Prince. Un bureau de la Direction de la Protection Civile se situe juste en face du sous-commissariat de Gressier, sans la moindre capacité de supporter la zone en cas de catastrophe. Il n’existe aucun centre hospitalier dans la commune. La zone de l’accident se situait donc à 3 minute de la cité de Gressier. Donc, il y avait assez de temps pour Jefferson, blessé, d’y etre admis. Leogane est à 15 minutes environ. Encore, c’était possible pour le journaliste de trouver les soins necessaires pour son cas. Si, pour une autre raison, on aurait voulu montrer vers Carrefours, encore une quinzaine de minutes pour trouver l’hopital St Charles, très réputé dans le temps. Mais non, il a fallu monter à Port-au-Prince, perdre du temps dans les embouteillages de Martissant, prendre rues puantes de Portail Léogane et amener un corps presque sans vie, après plusieurs heure de temps, dans dans une hopital agonissant. En plus ils se permettent d’accuser de pauvres medecins, qui, jours et nuits, se battent pour sauver des vies. Non, l’Etat Haitien avait déjà assassiné Jefferson. Où était la police nationale ? La route nationale #2, de Mariani vers Gressier est libre. Libre de toute présence policière? Sur la route nationale #2, de Mariani vers Gressier, les chauffeurs font toute sorte d’excès, sans craindre des points de controles des autorités policières? Le dimanche, c’est la folie avec ceux qui sortent de la plage, bourrée d’alcool. La mort était donc certaine pour nos frères journalistes, dont leur voiture se trouvait sur ce cynique chantier perdu. La Direction Centrale de la Police Routière ne devrait-elle pas placer des point de contrôle sur cette route qui lient plusieurs département avec la capitale. L’Etat ne voit toujours pas que besoin est de sécuriser nos routes. La mort de Johnson etait ainsi préméditée. Qui sont les prochains sur la liste? Indignation est tolale, de voir dans les journaux, sur les réseaux sociaux, les réactions des autorités étatiques, ces hypocrites ne prennent jamais leurs responsabilités. Quelques heures avant, des voitures, remplis de passagers, auraient pu tomber du haut du pont de la Croix-des-Missions. Une dame ne s’est-elle pas fait electrocutée, tot dans la matinée sur la route de Delmas, car un cable de haute tension, qui flanait sur le sol. Ici, on marche en compagnie des ténèbres, on meurt sans raison. Ici, essayer de survivre, c’est se tuer advantage. |
AuteursJethro Joseph SEREME Archives
March 2018
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