Le Premier ministre Haitien, Evans Paul, dans une interview accordée à la Radio Vision 2000 ce mercredi 25 novembre 2015, a rejeté les récentes sorties médiatique de Simon Dieuseul Désras, l’ancien président de l’Assemblée nationale. L’ex sénateur de la République a fait un ensemble de dénonciations selon lesquelles le Premier ministre et la Première Dame financeraient des groupes armés dont des enfants afin de semer des troubles dans le pays. “Désras déraille”, dit le Premier ministre Evans Paul. “Dieu seul sait la vérité, ajoute-t-il. Au moins Simon aurait été plus utile à la nation, s’il presenterait les preuves de ce qu’il avance a la justice haitienne Le Premier ministre se dit prêt à démissioner et se mettre à la disposition de la justice si cette histoire s’averait fondee. Dans un langage ironique, il demande à Simon de l’aider à porter sa croix. L’ancien sénateur Simon Dieuseul Désras n’a pas tardé à répondre au Premier ministre, sur les ondes de la même station, lors du journal du soir. Il prétend ne pas être intéressé à avoir recours à cette même justice qui a relaché Sonson La Familia, un des chefs de gangs du pays, trempé dans le kidnapping. De ce même ton narcissique, il retorque: “Simon ne saurait aider Judas, membre d'un gouvernement dictatorial et corrompu”.
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Haïti confirme ces derniers jours que c’est de plus en plus le pays de l’ironie pratique par excellence. On a l’impression que cette terre ne produit que des comédiens, et ceci malheureusement, à tous les niveaux. La présidence n’est pas épargnée, elle, non plus. Sous l’administration de Martelly on a eu droit à toutes les blagues de mauvais goût, aux propos flatteurs et disgracieux, aux jeux de clowns non improvisés et aux rires d’un peuple désabusé et perdu. Un peuple qui rit de sa misère face à des dirigeants malhonêtes qui n’ont rien d’autres à offrir que des spectacles macabres. Les blagues ne finiront peut être jamais ici, car de plus en plus, on sent que les candidats aux présidentielles de 2015 se sont évertués à copier plus ou moins le modèle mickiste. Ceux qui, comme bons citoyens, ont assisté, visionné ou écouté le débat présidentiel organisé par la chambre de commerce et de l’industrie d’Haiti (CCIH) cette semaine ont eu pour leurs argents et leurs temps. En passant, il faut applaudir l’effort deployé par les deux journalistes séniors Haitiens, Roberson Alphonse et Cossy Roosevelt, afin de tirer le minimum des candidats présents. Ils étaient au nombre de sept: Charles Henry Baker, Steeven Benoit, Pierre Etienne Sauveur, Erick Jean Baptiste, Steeve Khawly, Jovenel Moise et Maryse Narcisse Si les questions étaient plus ou moins pertinentes et sérieuses, abordant des sujets d’importance capitale pour le futur de la nation, les candidats, eux, étaient en majeure partie, évasifs, marathoniens et lutteurs et pittoyables. Le professeur s’est fait corriger Pierre Etienne Sauveur, l’homme qui sait tout aurait pu faire bonne impression, mais le docteur en politique n’a cessé de commettre cette ridicule erreur de montrer à l’assistance les livrets dans lesquels se trouvent le programme de son quinquennat au lieu de débattre. Il oublait peut etre que ceux qui écoutent le débat à la maison ne peuvent nullement voir la couleur de cette bible qu’il clame haut et fort detenir les secrets du développement d’Haiti. L’éminent professeur qui sait tout semble ne pas savoir que les gens qui iront voter “en masse” ce 25 octobre 2015 ne liront probablement jamais ces livrets ou tout simplement n’ont jamais eu la chance d’apprendre à lire. D’un autre côté, les chanceux qui liront le livret magique n’iront probablement pas voter. Attendons donc pour voir Frantz Duval, du journal Le Nouvelliste qui, une fois de plus, avec tristesse, ecrira un article pour demander à tous ceux qui ont lu Mr Suaveur, où ils ont été ce jour là. L’arrogance de Pierre Etienne lui fait raté assez souvent l’occasion d’être son propre sauveur, jusquà se faire corriger par l’assistance et Jovenel Moise de ses manques de connaissance sur le taux de change du dollar par rapport au peso dominicain. Monsieur a failli transformer le débat en concours de petites répliques souvent stupides et en concours de petites blagues. Il y en a un qui ne passe jamais inaperçu Lui, là, on le connait. Steeven Benoit, ex député de Petionville, ex sénateur de l’Ouest, qui n’oublie jamais de faire éloge de son passé de parlementaire incorruptible. Comme à l'accoutumée, avec un ton toujours trop haut, sait jouer très bien la victime quand il le faut et se montrer très acide comme politicien quand il s’agit de tirer à boulet rouge sur le pouvoir en place, celui de son bon ami, Martelly, scande-t-il. Ses petites attaques sur Jovenel ont été les meilleures blagues du débat. “Comment le candidat du pouvoir peut ne pas savoir ce qu’à été faire le president Martelly en République Dominicaine au cours de la semaine?”. Et pourtant, quand il s’agit de donner des précisions, Steeven se replie et se vante d’être le plus serieux des candidats. Sans blague ! Steeven se présente comme celui qui connait le plus les structures étatiques. Il a été et dans le privé, et dans le public. Après ses énormes bourdes dans toutes les commissions dont il faisait partie, on espère vraiment qu’il a appris la leçon. Nèg Bannann nan, le mal aimé On sent que beaucoup ont une dent contre Jovenel Moise, car il est le candidat du pouvoir. En commençant par Steeve Kahwly, l’un des candidat présent au débat d’hier soir. On l’accusait et le blâmait à tords des erreurs du pouvoir en place. Si c’est un monsieur qui sait se défendre, Jovenel Moise hérite malheureusement d’un contexte politique qui ne joue pas en sa faveur. Ses innombrables confrontations avec Sauveur Pierre Etienne, Steeven Benoit et Erick Jean Baptiste ont été des scènes d’intensités à couper le souffle. On lui reproche même d’utiliser l’argent et les ressources de l’Etat pour sa campagne présidentielle. Quelques chiffres avancés pourtant par l’entrepreneur montre qu’il maitrise les notions du développement et étonnent ceux qui ne voyait en lui que le dauphin du régime en place. On est tous oncle Charles Pour avoir été deux fois candidat à la présidence en 2006 et en 2010, Charles Henry Baker était le doyen des candidats de ce débat. Pourtant, il oublie assez souvent qu’un président doit savoir et pouvoir parler au peuple. S’il n’a pas de très profond trou de mémoire, monsieur Baker a vraiment le verbe difficile, il est aussi inaudible qu’incompréhensible. Il faut dire qu’on comprend mieux maintenant pourquoi il n’a jamais été bien classé dans les deux élections précédentes. Certes, monsieur Baker montre qu’il est un homme fort, qui veut apporter un peu de lui meme dans le changement du pays. L’entrepreneur qu’il est a ces réponses tranchantes, mais sa capacité à communiquer éclipse toujours ses idées et le temps mis pour trouver les mots s’avère une vraie partie de plaisir. Espérons qu’il ne se fatigue pas avant le 25 octobre prochain. Ces débateurs visiblement absents Désolé, mais l’on se demande réellement ce qu’ils étaient venus faire dans ce débat. Erick Jean Baptiste et Steeve Kahwly, auraient tellement aimés etre quelques part d’autres. N’est-ce pas la raison qui a poussé monsieur Jean Baptiste à critiquer les organisateurs du débat du fait, selon lui, d’avoir reçu son invitation trop tard. Une très bonne raison pour justifier son manque de preparation. Il n’a même pas eu le temps de soigner sa tenue. C’est un Erick Jean Baptiste totalement négligé, casquette en tête qui n’a pas vraiment enrichi le débat. Mais quand il s’agissait de critiquer le pouvoir en place, il s’était évertué à trouver quelques mots. “Le 7 fevrier, quand je serai president, n ap mande pou pote kòd pou mare vole”, a été la seule phrase pleine de sens qu’il a pu prononcé. Et, qu’en est-il de Steeve Khwaly, il suffit simplement de dire que sa prestation était tristement proportionnelle à son nom. Euh… La seule femme representée, indignement Le parti Fanmi Lavalas n’a jamais été aussi mal représenté. La candidate choisie par l’ancien président Jean Bertrand Aristide avait visiblement envie que le débat finisse pour vider les lieux. La protégée du Leader charismatique n’a pas du tout fait honneur aux Lavalassiens. Disons que Maryse Narcisse avait peut être une migraine, qu’elle avait du mal à trouver ses idées, et quand elle en trouvait, avait du mal à les expliquer pour convaincre. Elle était brève comme si les interventions des autres candidats adversaires l’avaient fatiguées, ou tout simplement ne l’interessaient guère. Elle ne prenait aucune position contre, ni pour. Elle n’utilisait nullement ses “rebonds”, et les journalistes qui animaient le débat ont, ironiquement demandé aux autres candidats de lui laisser un peu de temps pour placer un mot. Une telle prestation n’a pas du tout jouée en faveur de la candidate qui semble avoir du mal à évoluer dans l’ombre de JBA, ce grand parleur qui ramasse masse partout où il passe. Ce qu’on dit de ce débat… Somme toute, certains déplorent cette initiative louable de mettre 7 candidats sur un même Podium. Ceci a considérablement écourté leur temps de parole. Mais on se mettra tous d’accord que tous les candidats semblent bien connaitre les maux du pays, se sont évertués de donner des réponses plus ou moins satisfaisantes et ont pu tant bien que mal exposer leurs visions des choses. Mais, on s’attendait à quelque chose de plus serieux. De toute façon, quand Bicha, Kako et Jessifra sont dysfonctionnels, avec tout le stress que l’on a dans ce pays, il existe encore ces politiciens qui peuvent nous faire rire, et ce n’est pas une blague. A quand le prochain débat? Si le président Michel Martelly a réussi un coup de maître durant son mandat, il s’agit inévitablement de la réouverture du ciné Triomphe, salle de théâtre et de cinéma qui, fièrement redonne vie au Champ de Mars, qui fut un lieu de rendez vous incontournable dans le passé. Le président, savait-il que la fin de son mandat allait être truffé d’inédits, de scenes de théâtre qui dépassent toutes les imaginations hollywoodiennes? Sans compter les scènes dramatiques vécues par certains ministres de son gouvernement, l’un gifflé par des proches du pouvoir puis démis de ses fonctions, un autre, humilié par le chef l’Etat même à plusieurs reprises qui a fini par démissioner, c’est au tour de la plateforme VERITE de monter sur scène. Le 19 juin 2015, le Conseil Électoral Provisoire (CEP) a décidé de retirer de la liste de candidats à la Présidence le candidat et ami de l’ex-président René Préval, Jacky Lumarque qui se présentait sous la bannière du Parti « VERITE » en depit du fait qu'il ait gagné sa contestation devant le Bureau du Contentieux Électoral National. VERITE répond avec force Le directoire a donc décidé de passer aux actes et le candidat Lumarque a été demander de l’aide dans tous les coins du monde afin d’etre reintéger dans la course électorale. Lumarque avait eu gain de cause devant les Bureaux de contentieux électoraux départemental (Bced) et national (Bcen). Depuis son éjection par le Cep le 19 juin 2015, il n’a pas cessé de réclamer sa place dans la liste des candidats à la présidentielle du 25 octobre. NADA Coup de théâtre, la plateforme politique VERITE, annonça son retrait du processus électoral et le refus total de participer au deuxième tour du scrutin avec ce CEP, qualifiant l’opération du 9 aout de tous les maux du monde. Si le directoire de la Plateforme se retire, les candidats de VERITE, eux, s’étonnent grandement de cette décision. Caleb Desramaux, candidat à la deputation de la commune de Tabarre crie au scandal. Il affirme vouloir participer au second tour puisqu’il est en ballotage favorable. Il n’est pas le seul candidat VERITE à vouloir faire le chemin opposé aux directives de la plateforme. Antonio CHERAMI, le fameux Don Kato, candidat au Sénat pour le département de l’Ouest, déclare respecter les decisions du parti, quoiqu’il exige aussi le respect du vote des électeurs. René PREVAL grand maître en re - virement Certains analystes avisés voient en cette décision de la plateforme VERITE un ultime pion pour exiger la reintegration de Jacky LUMARQUE. Il semble qu’elle a menti sur ses véritables intentions, car elle prétend ne plus vouloir aller aux élections avec ce CEP, pour pousser les membres de la dite institution à agir en consequence. VERITE est bien placé d’après les résultats partielles, avec presque la majorité de ses candidats au deuxième tour. Ainsi, abandonner la course est automatiquement la rendre désuète et sans intéret. N’est-ce pas René PREVAL, l’homme à tout faire de VERITE? L’ex-double fois president de la république, un maniac de la politicaillerie haitienne, qui après ces deux mandats, continue de vivre librement dans son pays et pense bien y revenir. Pour ajouter beaucoup plus d’intrigues à ce malheureux film, d’autres candidats de VERITE ont signé un accord de la honte avec le directoire de cette plateforme pour pouvoir poursuivre cette aventure avec issue incertaine. Va-t-on réellement réintégrer Jacky Lumarque? Personne ne sait. Pourtant ce que tout le monde sait et ne dit pas, c’est que dans le noir, certaines personnes qui ont leurs propres intérets dans le pays peuvent exiger que le CEP fournisse des explications sur le rejets de certaines candidatures à la présidence. La plateforme vérité, nous a-t-elle menti sur ses véritables motivations ? La réponse est oui. Michel Martelly veut il vraiment des élections ? J’évite de répondre, le président aime trop improviser. Y aura-t-il des élections le 25 octobre prochain ? Attendons la fin du film, et le génerique internationnal nous en dira beaucoup plus que nous aurons cru voir. Si Autrefois, des termes comme sérieux, pieux, tèt mare servait à designer un protestant ou un chrétien, mais aujourd’hui le terme ‘’Coquin ‘’ conviendrait mieux, au vu de la dernière prestation que certains membres de ce secteur nous a malheureusement gratifié.
Si la bible avait prédit qu’aux derniers jours les hommes seront avares, orgueilleux, hautin, passionnés de l’argent, les soient-disant pasteurs qui se sont portés candidats pour les présidentielles de 2016, au nom du secteur protestant en sont l’exemple parfait à cette prédiction. En premier lieu, il convient de voir comment ces derniers, sans aucun scrupule n’ont pas hésité à contester l’élection du journaliste Senior Clarens RENOIS comme seul candidat habilité à représenter le secteur protestant, secteur divisé, qui n’est pas un parti politique, (ne riez pas, ce n’est pas une blague). Ils sont devenus la risée de toute une société, en essayant d’évincer le candidat Renois, en vue de désigner comme nouveau représentant du secteur protestant, l’ancien gestionnaire de la MEBSH, double fois perdants des présidentielles de 2006 et de 2010, le pasteur Chavannes JEUNES. Une initiative farfelue et corrompue La mauvaise idée de trouver un candidat unique pour le secteur protestant, ce qui étonne plus d’un, a fini par mettre au grand jour les mauvaises habitudes et la senteur macabre de cette coalition. Sur quelle base ces pasteurs se sont permis de se réunir comme candidat à la présidence du secteur protestant ? N’était-ce pas un simulacre pour tenter de ternir la réputation du jeune politicien Clarens RENOIS qui n’a pas mis du temps à les dépasser ? En effet, le candidat Renois, ne dirige aucune assemblée, n’a pas de fidèles qui le suivent, qui donc, ne fait nullement parti de ce clan restreint des hommes qui se réclament détenteurs de révélations divines qu’ils sont les seuls à pourvoir changer ce pays. Certains cynique ont même ironisé l’initiative en conseillant aux autres secteurs de la société, les vodouisants, musiciens, les cordonniers, chauffeur de Tap-tap et autres de s’unir pour trouver un candidat unique qui partage les même sensibilités qu’eux. Un secteur hypocrite Ceux qui ne connaissent pas les coalitions de pasteurs comprennent mieux maintenant pourquoi d’autres groupes de la société parlent de secteur de génie de la magouille. Pour mieux comprendre ces personnages controversés, il suffit de lire l’un des textes de Guy Ferolus, Haïti et la Folie de Dieu. Ce dernier qui, semble-t-il, connait très bien ces représentants de l’église n’a pas eu du mal à les décrire. Si certains des pasteurs sont vraiment des hommes de Dieu, d’autres sont des figures historiques de l’opération pick pocket que connait Haïti depuis des années à travers le business de Dieu. Ils culminent tous les records. Ils sont les seuls dirigeants à la tête de nombreuses églises à travers des missions où la démocratie et le sens de communauté n’existe pas. Les membres des assemblées contribuent grandement en argent pour permettre uniquement aux enfants du leader principal de continuer ses études à l’étranger, pendant que les familles des autres leaders de ces mêmes assemblées croupissent dans la crasse. Ces leaders à la tête de la radio Lumière, une station de radio qui ramasse depuis des années de l’argent afin de créer une chaine de télévision pour la communauté protestante. Un projet qui a mis du temps à voir le jour après des années de grosses campagnes de ramassage d’adoquin dans tout le pays, sans compter les nombreux dons faits par des institutions étrangères. Beaucoup de fidèles se sont mis à contribuer à « Compagnon de ministère ». Mais cette télévision Lumière n’est que l’ombre d’elle-même aujourd’hui. Rappelons pour la petite histoire que cette même radio Lumière était un fervent supporteur du dictateur François Duvalier dans les années 1950, avant de retourner sa veste contre le fils du dictateur alors au pouvoir au milieu des années 1980. Le candidat Renois, aurait dû voir arriver ce coup. Comment un si jeune fidèle ose défier de grands pasteurs, longtemps vénéré dans ce pays ? La honte n’était-elle pas trop grande quand, dans les médias, on ne parlait que de la victoire de la jeunesse sur les vieux rats du secteur. Il fallait donc reclasser Mr Renois, et montrer qu’il n’avait pas sa place. Le Pasteur Chavannes a réagi. Le réflexe de la honte Fort de ce constat accablant, c’est sûr que certains haïtiens ont perdu toute capacité d’avoir honte et continue de s’enliser dans la boue. Il faut surtout reprocher au jeune Clarens Renois sa naïveté, car ces pasteurs qui ont abandonné le peuple de Dieu sont prêts à tout. L’argent ne leur suffit pas, il leur faut le pouvoir. D’un claquement de doigt, le royaume des chrétiens est vite transféré sur la terre. Le pouvoir que Dieu leur a donné pour libérer les captifs, chasser les démons n’est pas assez rentable. Alléluia ! Peut-on encore faire confiance à ces perdants orgueilleux ? Le nouveau représentant du secteur protestant aurait-il un meilleur projet pour le pays qui lui permettrait d’être mieux classé cette fois-ci après deux échecs? Attendons de voir ce que ce spectacle honteux accouchera, si réellement tout le secteur protestant a fait choix de Chavannes Jeunes, ou si, dans les jours qui viennent, d’autres pasteurs ne désigneront pas un autre pour le secteur. Après tout, ce n’est qu’une question de bénéfice personnel. La presse haïtienne est en deuil. La mort de deux journalistes dans l’accident de ce dimanche 30 août 2015, à Merger ajoute la longue liste des disparus de la circulation en Haïti. Johnson Baptiste, journaliste du quotidien Le Nouvelliste, et Jefferson Michel Casséus de la Télévision Nationale d’Haïti sont victime du cruel destin réservé à tout ce qui, pour une raison ou une autre, vivant dans ce pays, doit laisser sa maison et prendre les rues pour une quelconque activité. Cette double perte dans la famille haitienne vient relancer le débat sur la condition sécuritaire sur nos route et l’état de nos services hospitalier. Johnson est mort sur le champs, et Jefferson lui, en manque de soin au sein même de l’hopital universitaire d’Haïti (Hopital Général). Et c’est bien dommage d’entendre, certaines mauvaises langues, accusés nos amis d’une quelconque maladresse, sur la route, qui, selon eux serait la cause de l’accident. Indignation. Mais à bien analyser, il faut se rendre compte que les deux journalistes n’ont pas été tués au moment de l’accident. C’était prémédité. L’Etat Haitien est coupable, comme toujours dans les nombreux accidents de la circulation. Absence total de l’Etat Sur la route nationale #2, la localité de Merger se situe entre Mariani et la cité de Gressier (zone station de police). Gressier se situe à une quinzaine de minutes de la ville de Léogane. Toute cette longue zone, située au bord de la mer et très visitée pour ses plages n’a aucune struture devant répondre rapidement en cas d’urgence. En cas de feu, les pompiers arrivent de Port-au-Prince. Un bureau de la Direction de la Protection Civile se situe juste en face du sous-commissariat de Gressier, sans la moindre capacité de supporter la zone en cas de catastrophe. Il n’existe aucun centre hospitalier dans la commune. La zone de l’accident se situait donc à 3 minute de la cité de Gressier. Donc, il y avait assez de temps pour Jefferson, blessé, d’y etre admis. Leogane est à 15 minutes environ. Encore, c’était possible pour le journaliste de trouver les soins necessaires pour son cas. Si, pour une autre raison, on aurait voulu montrer vers Carrefours, encore une quinzaine de minutes pour trouver l’hopital St Charles, très réputé dans le temps. Mais non, il a fallu monter à Port-au-Prince, perdre du temps dans les embouteillages de Martissant, prendre rues puantes de Portail Léogane et amener un corps presque sans vie, après plusieurs heure de temps, dans dans une hopital agonissant. En plus ils se permettent d’accuser de pauvres medecins, qui, jours et nuits, se battent pour sauver des vies. Non, l’Etat Haitien avait déjà assassiné Jefferson. Où était la police nationale ? La route nationale #2, de Mariani vers Gressier est libre. Libre de toute présence policière? Sur la route nationale #2, de Mariani vers Gressier, les chauffeurs font toute sorte d’excès, sans craindre des points de controles des autorités policières? Le dimanche, c’est la folie avec ceux qui sortent de la plage, bourrée d’alcool. La mort était donc certaine pour nos frères journalistes, dont leur voiture se trouvait sur ce cynique chantier perdu. La Direction Centrale de la Police Routière ne devrait-elle pas placer des point de contrôle sur cette route qui lient plusieurs département avec la capitale. L’Etat ne voit toujours pas que besoin est de sécuriser nos routes. La mort de Johnson etait ainsi préméditée. Qui sont les prochains sur la liste? Indignation est tolale, de voir dans les journaux, sur les réseaux sociaux, les réactions des autorités étatiques, ces hypocrites ne prennent jamais leurs responsabilités. Quelques heures avant, des voitures, remplis de passagers, auraient pu tomber du haut du pont de la Croix-des-Missions. Une dame ne s’est-elle pas fait electrocutée, tot dans la matinée sur la route de Delmas, car un cable de haute tension, qui flanait sur le sol. Ici, on marche en compagnie des ténèbres, on meurt sans raison. Ici, essayer de survivre, c’est se tuer advantage. L’élan de solidarité manifesté à Claude Jean Henry, pendant ces derniers jours, est un signe vibrant de la colère des haïtiens contre les actes racistes et barbares perpétrés contre des ressortissants Haïtiens en république dominicaine. La marche organisée en signe de protestation contre la barbarie, le racisme de la république Dominicaine a regroupé toutes les composantes de la société haïtienne. Une marche qui a débuté sur la place Dessalines, dans l’air du Champs de Mars et qui a pris fin devant le siège de l’ambassade Dominicaine en Haïti à Pétion Ville. A l’issu de cette marche, le drapeau Dominicain a été brulé, encore une fois, nous avons oublié qu’une bêtise ne remplace pas une autre et elles ne font que s’additionner et nous avons aussi oublié qu’il ne faut pas répondre à un excès par un autre. Bref. Après cette marche, le gouvernement haïtien, par le biais de Duly Brutus, qui n’avait pas pipé mot pendant plus de 48 heures après la pendaison du pauvre Claude Jean Henry, a condamné avec toute la force qu’il n’a pas, les actes de violence perpétrés contre les locaux du consulat de la République Dominicaine en Haïti. Le chancelier Haïtien a déploré l’incendie du drapeau dominicain et a lancé un appel au calme. L’Ambassadeur d’Haïti en République Dominicaine, Fritz Cinéas, a été révoqué suite à la mauvaise gestion de l’assassinat du ressortissant Haïtien. L’exécrable comportement du gouvernement Martelly-Paul dans cette affaire, ne nous met-elle pas une puce à l’oreille ? Dans quel « Bò » se situent les responsables de l’Etat ? D’un autre côté, signalons haut et fort cet élan de solidarité constaté après ce drame. Sur les réseaux sociaux, les messages circulent rapidement. Les plus naïfs et les plus patriotes twittent et « facebookent ». Sur whatsApp, certaient affichent la photo d’un drapeau haïtien. Mais que veut réellement dire ce geste pour le plus simple citoyen ? N’attendons tous pas, en Haïti, qu’une catastrophe arrive pour témoigner au monde entier l’amour qui nous unis, et malheureusement, deux jours après, le « chen manje chen » recommence pour le plaisir de nos âneries. Comment pouvons-nous continuer à afficher sur les réseaux sociaux, avec fierté en plus, le drapeau bicolore et continuer à ignorer le massacre quotidien à Simon-Pelé, à Cité Soleil et Grand Ravine ? Quand vous-même qui êtes les responsables de l’Etat ignorent les acquis démocratiques, les valeurs républicaines, la valeur des valeurs. Ce serait être sal et bien vêtu. Vous aimez votre patrie et n’enseigner plus les valeurs civiques à l’école, aucun de vous ne connaissez l’hymne nationale de votre pays. Porter le drapeau sur nos profils ne voudra rien dire tant que nous n’améliorons pas les conditions de vie chez nous pour cesser d’aller nous faire humilier ailleurs. Lundi 2 février 2015. La première des deux journées de grève lancées par les syndicats de chauffeurs de véhicules en Haïti. Cette grève a été annoncée dans le but de contraindre les autorités à revoir à la baisse les prix des produits pétroliers. Lundi 2 février 2015, journée de pneus enflammés un peu partout à travers le pays, ce qui a grandement affectés les activités. Le gouvernement, tard dans la nuit du 2 au 3 février 2015 trouva une entente avec les différents syndicats de chauffeurs qui avait lancé la grève. Très tard dans la nuit, les représentants des syndicats affirment que la grève est levée provisoirement, qu’un comité sera constitué dans les prochaines semaines pour faire le suivi des décisions prises lors des discussions avec le gouvernement. Mardi 3 février 2015, deuxième jour de grève annoncée. Les activités reprennent. Le peuple, éternel prisonnier des tractations politiques peut respirer. Tout redevient à la normal. Le prix de la Gazoline est passé de 215 à 195 gourdes. Le Diesel de 167 à 157 gourdes. Le Kérosène de 161 à 156 gourdes. Mécontentement de certains, ouf de soulagement pour d’autres Beaucoup de commentaire sur le comportement de la population qui décida de reprendre leurs activités au lieu de rester dans les rues et manifester. Certains arrivent même à faire croire que le peuple s’est senti soulagé pour 20 gourdes, uniquement alors que l’Etat Haïtien aurait pu diminuer jusqu’à 50 gourdes le prix de l’essence. Alors que pour la majorité, quoique c’est peu, mais la décision du gouvernement de revoir les prix à la baisse prouve que jusqu’à présent, on a en présence de nous des gens qui peuvent s’asseoir et discuter. Qu’on n’est pas ce peuple barbare qui s’entredéchire. La honte pour l’opposition démocratique L’opposition démocratique dont leur plus grande faiblesse réside en une lutte impopulaire a vite fait d’embrasser la grève. Les principaux leaders de l’opposition dite « radicale », voulait en faire leur cause. Dans l’après-midi du lundi 2 février 2015, Tunep Delpé de MOPOD, dans une conférence de presse salua la décision du peuple haïtien qu’il dit a écouté l’appel de l’opposition à rester chez eux. Le vieux loup de la politique voulait que la grève continue le lendemain. Quelle a été grande sa déception quand le mardi, tout redevient normal. Encore une fois, cela prouve que cette opposition ne fait plus de poids. On se demande encore s’il les soi-disant milliers de gens qui les soutiennent tous les jours dans les manifestations ne sont pas payés pour être dans les rues. Cette opposition est bien seule et n’a plus la confiance du peuple. On est dans un pays à 80% de chômeurs en tout cas. L’erreur de Martelly Depuis la démission de Laurent Lamothe et tous ce que cela entraina, jusqu’à Monsieur K’Plim comme premier Ministre, le président Haïtien s’est gravement affaibli. Revoir à la baisse le prix de l’essence serait pour lui, un grand coup à l’opposition. Et un signal clair au peuple pour dire à tous. « Je vous entend encore… ». Malheureusement, le chef de l’Etat semble ne plus se soucier du problème quotidien de la masse. Un peuple spécial Oui, on est un peuple spécial. Qui se soucie du minimum et qui veut vivre. Mais jusqu’à présent, on n’arrive pas à comprendre que ce qu’on veut, c’est le strict minimum et rien de plus. Le peuple Haïtien prouve encore une fois qu’il n’est pas ingouvernable. Le peuple s’est contenté de la maudite réduction du prix de l’essence. Mais les politiciens, qui ne voient que leurs poches veulent faire comprendre au monde qu’on est des sanguinaires. Et ceux qui nous dirigent n’arrivent pas à comprendre que ce peuple s’en fout. Après l’échec constaté des trois phases de l’opération Burkina Faso, il est bruit que les membres de l’opposition vont lancer une nouvelle opération pour forcer le président de la République d’Haïti, Michel Joseph MARTELLY à démissionner. On a tous constaté ces derniers jours le lourd fardeau en casses et victimes au sein de la population haïtienne, de la dernière phase de l’opération Burkina Faso. Les membres de l’opposition, spécialistes en appellation lance aujourd’hui l’opération « tempête ». L’ancien sénateur de la République d’Haïti, Moise JEAN CHARLES déclare clairement qu’avec la manifestation pacifique ils ne réussiront pas à obtenir le départ du chef de l’Etat. Serait-ce une annonce de la violence imminente dans les prochaines marches conte le gouvernement, ou encore des actions brutales qu’ils comptent lancer pour contraindre Martelly à partir. Apres « Opération Bagdad », en 2004, la tempête la plus longue que ce pays ait vécu, on devrait s’attendre à de heures sombres, des catastrophes à n’en plus finir dans les prochains jours, car, Haiti, pays vulnérable au moindre cataclysme ne saurait contenir les flots lors des prochaines tempêtes de cette opposition dit « Zo Blòd » En 2004, Aristide est parti. Plusieurs secteurs se sont joints pour exiger sa démission, malgré son appel à une trêve à l’approche de la célébration des 200 ans de l’indépendance d’Haïti. Ben non. On était tous aveugle et la première République nègre du monde commémorait cette grande victoire dans une défaite fratricide. La Convergence démocratique, le Groupe des 184, La Plateforme démocratique de la société civile et des partis politiques de l’opposition, les anciens militaires étaient sourds. Ce fut le chaos. Résultat : 2 années perdues dans le processus démocratique, 2 années d’opération Bagdad et ses cadavres, son kidnapping à n’en plus finir. 2 années de terrorisme national et de complot contre la sureté de l’Etat. 10 ans plus tard, on est à un point ou ces mêmes secteurs qui exigeaient le départ d’Aristide se sont RE- JOINTS et s’allient aux lavalasiens, pour demander la démission de Michel Martelly, président actuel. Les frères ennemis. Le MOPOD, regroupant les éternels perdants de toutes les élections qu’on a connu ces dernières années en Haïti guident les revendications. Ils se font appeler « opposition radical ». Pas de consensus. Un « Pwenn fè pa » terrible qui ne fait que nous enliser dans cette maudite boue puante depuis après 1986. C’est l’exemple d’un père qui sait que son fils a raison mais refuse de l’accepter. Ils savent que la crise ne profite à personne mais veulent le désordre généralisé. "Si m pa ka manje l m ap gate l..." C’est cette même opposition qui, en 2010, réclamait le départ du président René Préval. Faut-il réellement que le président démissionne pour trouver une solution à la crise ? Cette opposition mesure-t-elle le « Et après » ? Résultat : On sait tous où cela va nous emmener. Le chaos total, et l’instabilité. Encore il va falloir tout recommencer. Perdre deux années dans un autre gouvernement de transition, un chef de gouvernement qui viendra de nulle part et de nouvelles élections et des élus qui seront chassés quelques années après. Et puis il y aura encore une autre transition. C’est la politique du chaos ici. Les Haïtiens aiment le chaos. C’est une sorte de jouissance. Le syndrome du croque-mort qui viole les morts. Les acteurs politiques Haïtiens adorent éjaculer sur la fierté du peuple. Ces politiciens ont une érection brutale qui dure trop. Ils souffrent tous du masochisme politique. Et cela tue. Comme ces gens qui brulent leurs propres maisons, qui tuent leurs conjoints pour toucher une prime d’assurance. Et oui, nos politiciens, mafieux, véreux, cultivent la notion du chaos, avec l’idée de se faire une place au soleil. Et le peuple se laisse guider à coup de tam-tam d’un tambour, les notes d’une musique qu’il ne comprend pas. La musique de leurs misères qui enrichit les apprentis criminels de la classe politique haïtienne. J’ai pris du temps avant de me prononcer sur ce qui s’est passé ce 18 novembre 2014, en Haïti, plus précisément à Port-au-Prince. En effet cette date nous rappelle la sanglante et dernière bataille des esclaves venus d’Afrique, contre l’armée superpuissante française de Napoléon, en 1803.
Vertières, ville du nord du pays, historiquement célèbre pour avoir vécu, en direct, la défaite des colonisateurs. 211 ans plus tard, nos actions maculent les prouesses de nos ancêtres. J’avoue que je suis perdu. L’incident de Delmas 32 me laisse sans voix. Une manifestation contre le pouvoir Que des membres de l’opposition dite démocratique (ou l’aile dure) organisent une manifestation pacifiquement [violente] en ce jour, est difficilement compréhensible. Où sont ces intellectuels qui jadis se réunissaient pour discuter et débattre, au bénéfice des plus jeunes en ce jour? Ils courent tous maintenant les rues, pancartes en mains, scandant « VIV et ABA ». J’avoue que je suis perdu. Quel avenir pour la jeunesse haïtienne. Des victimes, blessés ou morts A Delmas 32, des individus malintentionnés ont tirés des coups de feu sur les manifestants. Jusqu’à présent l’opposition, qui accuse le pouvoir en place d’avoir planifié cet acte barbare fait état de morts et blessés dans leurs rangs. Combien ? Un groupe fait croire que c’est 5, un autre, 3 et un troisième groupe indique qu’ils ont recensés des morts. La Police Nationale d’Haïti rapporte 3 blessés uniquement. Aucune poursuite judiciaire. Pourtant, on dirait que l’opposition veut qu’il y ait des morts parmi eux, pour rendre leur cause solvable…par la démission du chef de l’Etat. Et que la PNH n'est pas pressée de trouver les coupables pour qu'ils répondent de leurs actes. On oublie déjà que toute perte en vie humaine est à déplorer. Le juge qui juge mal Qu’un juge, sans prendre la peine de bien articuler ses idées, demande qu’on arrête un parlementaire en fonction, car selon lui, ce dernier a tiré dans la manif de l’opposition à Delmas 32, est un jugement fou. Et que ce parlementaire se rende rapidement par devant ce juge, pour constater que ce dernier le jugeait mal, est ridicule. Et que ce juge reste encore en fonction, malgré ce mauvais jugement, est tout simplement comique. Gare à ceux qui se présenteront par devant lui la prochainement fois. Vous serez condamnés, même entant innocent. On est en Haïti, et on est tous perdu. Kiko Saint Rémy, un atout majeur La présence de Kiko Saint-Rémy, le beau-frère du président Michel Joseph MARTELLY dans cette manifestation fait couler beaucoup d’encre. Je n’arrive pas non plus à comprendre l’objectif même de ce monsieur parmi les manifestants. Dans un pays démocratique, on peut faire le choix que l’on veut, être en face de son propre père, pourvu qu’on lutte pour le bien de son pays. Mais en Haïti, la priorité n’est pas le pays. Pourquoi ce revirement ? Certains disent que Mr le beau-frère est contre le Premier ministre Laurent Lamothe. Les manifestants, ne criaient –ils pas aussi « ABA MATELI », « FOK SOFIA MATELI AK OLIVYE MATELI AL NAN PRIZON POU KORIPSYON ». Lui aussi, assurément. Je suis perdu, voyez-vous. Photos et vidéos d’hommes armés Des photos circulent sur le net, montrant que certaines personnes, proches de certains parlementaires avaient en mains des armes, lors de la manifestation. Ces derniers seraient les premiers coupables selon tout indice dans une enquête. Allez voir, messieurs les séries télévisées, c’est sur toutes les chaines de télévisions haïtiennes ces derniers temps, faute de programmation sérieuse. Ici, qui arme qui ? Qui travaille pour qui ? Qui tue pour qui ? On est tous perdu, et on le sait tous. |
AuteursJethro Joseph SEREME Archives
March 2018
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